
UNTITLED (BACCHUS)
Cy Twombly (1928–2011)
2008
Peinture acrylique sur toile, 317.5 x 468.3 cm
Tate Modern, Londres
"Le Cri" d’Edvard Munch, ici dans sa première version de 1893 (il y en aura cinq au total, de 1893 à 1910), est une des représentations de l’anxiété intense et de la peur existentielle du peintre norvégien, entretenues alors, sinon induites par son addiction à l’alcool. Peintre de ses émotions, mais aussi de ses démons, il est inspiré par une vision lors d'une promenade avec des amis :
« I was walking along the road with two friends – the sun was setting – suddenly the sky turned blood red – I paused, feeling exhausted, and leaned on the fence – there was blood and tongues of fire above the blue-black fjord and the city – my friends walked on, and I stood there trembling with anxiety – and I sensed an infinite scream passing through nature. »
Le peintre représente un personnage presque momifié, qui se couvre les oreilles. Cherche-t-il à échapper à un cri insoutenable ? Il est à la fois le protagoniste et la victime anonyme d’une scène d’épouvante. Le ciel est rougeoyant et torturé, peut-être inspiré d’un phénomène scientifique bien réel (les cendres déversées dans l’atmosphère par l’irruption d’un volcan en Indonésie, qui aurait eu des répercussions jusqu’au Nord de l’Europe) ?
Edvard Munch, de nature anxieuse, est à cinq ans confronté à la mort de sa mère, et de l’une de ses sœurs alors qu'il a quatorze ans. Il devient sujet à l’ivresse et dépendant à l’alcool. De retour en Norvège, après un séjour muni d’une bourse à Paris en 1885, Munch fréquente la bohème et les milieux anarchistes. Son caractère torturé le pousse à explorer des thèmes morbides. Il souffre de crises hallucinatoires et d’angoisses qui vont nourrir ses toiles. La mort de son père, qu’il apprend lors d’un second séjour à Paris en 1889, le bouleverse à nouveau. La mort continue à le poursuivre : il perd un frère en 1895 et sa sœur entre en hôpital psychiatrique. Ses amours ne sont pas plus heureuses.
En 1908, alors qu'il a quarante-cinq ans, sa santé physique s'est détériorée à un point tel qu'il est hospitalisé. Les médecins le mettent en garde contre les graves conséquences de son alcoolisme, lui conseillant vivement de s'abstenir. Le chemin de la guérison n'est guère facile, mais Munch est déterminé à surmonter sa dépendance. Ses œuvres deviennent sensiblement différentes, reflétant un sentiment d'espoir et de résilience.
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Pastel on cardboard, 1893 National Gallery, Oslo, Norway

Lithograph print, 1895 MoMA, New York

Pastel on cardboard, 1895 Private collection

Tempera on cardboard, 1910 Munch Museum, Oslo, Norway
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CABARET Edvard Munch, 1885/86 - Munch Museum, Oslo, Norway

IN THE TAVERN (In St Cloud) Edward Munch, 1890 - Städel Museum, Frankfurt am Main, Germany

THE DAY AFTER Edward Munch, 1894-1895 - Nasjonalgalleriet, Oslo, Norway