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De cave en port

Le Pont du Rialto depuis le Quai au vin, Michele Maieschi, 1740/43 - L'Ermitage, Saint Pétersbourg, Russie

LE PONT DU RIALTO DEPUIS LE QUAI AU VIN
Michele Marieschi (1710-1743)

1740/43

L'Ermitage, Saint Pétersbourg

Avant les chemins de fer, le développement du commerce du vin avait souvent pour préalable des ports maritimes. Venise a joué un rôle important dans l’essor de la viticulture européenne, par le biais du commerce, mais aussi par la production de vins : on arpente de nos jours encore la Riva del vin (« quai du vin ») le long du Grand Canal. Au XIIIe siècle, la Sérénissime importait et réexportait quantité de vins grecs en provenance de Malvoisie (Monemvasia), sur la côte sud-est du Péloponnèse. Cette région produit en effet un vin fort et sucré au goût de muscat, très apprécié à l’époque, et qui plus est apte au vieillissement.

Des Vénitiens partent même s’installer en Grèce et à Rhodes pour y cultiver directement la vigne. Le commerce vénitien s’intéresse aussi à d’autres vins, comme celui de Chypre, liquoreux et très réputé ; la Crête fournit quant à elle des vins de consommation courante, à la fois doux et corsés, dont le prix était toutefois, au XIVe siècle, très supérieur à la moyenne ! Les ports de Pise et de Gênes ont également joué un grand rôle dans le commerce des vins de Corse et de l’ouest de la Méditerranée. Les Vénitiens conservent le contrôle des vins grecs jusqu’à la conquête ottomane, dans la seconde moitié du XVIe siècle. Ils développent ensuite des vignobles le long des côtes dalmates entre Trieste et la frontière albanaise, dans les régions d’Imola, d’Ancône et de Vérone.

VINIFICATION ET ÉLEVAGE DU VIN

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1. Bartholomeus Pons, originaire de Haarlem, a été très actif en Bourgogne et en Champagne. En 1537, il peint cette petite scène de genre : Trois hommes descendent des tonneaux de vin dans une cave (un bollard de bois au premier plan porte les armes des Dinteville, ses mécènes bourguignons, sans doute un fragment d’un tableau plus grand, peut-être un retable dédié à Saint Vincent, patron des vignerons, évidemment très vénéré en Bourgogne).

COMMERCIALISATION ET DISTRIBUTION DU VIN

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1. Dans Marchands de vin et dégustateur, "la scène semble se situer sur un quai de Dordrecht : la porte monumentale visible à gauche rappelle l'une de celles de la cité, même si le reste du paysage urbain ne correspond pas précisément à cette ville. Au centre se tiennent, devant des tonneaux alignés, trois hommes, certainement des négociants, debout devant un cavalier sur sa monture ; celui-ci - sans doute un dégustateur - boit un verre de vin. A gauche, un homme tire le contenu d'un baril ; à ses côtés, un chien lape dans un baquet. L'épisode figurerait donc une scène de contrôle de marchandises. Autour du groupe central se déploie la vie du port : barques accostant, hommes s'affairant autour d'une grue ou de tonneaux, personnages vaquant à leurs besognes domestiques (une tente et des ménagères semblent désigner, à gauche, un marché). Au fond, à droite, au-delà d'une large étendue d'eau, se dresse le clocher  d'un village. Unanimement reconnu comme un tableau particulièrement important de van Goyen, ce panneau illustre l'un des domaines de prédilection du maître : le paysage animé" (Source : Notice de Matthieu Pinette, Base Joconde). Au XVIIe siècle, les Hollandais exercent une incontestable suprématie sur le commerce maritime mondial. Ils rationalisent le transport, optimisent les voyages, créent des comptoirs, adaptent l’offre à la demande et contribuent ainsi à l’essor de certains territoires viticoles, comme celui qui s’étend de la région de Nantes à Bayonne. Les Hollandais, qui ont été les premiers à distribuer des vins anonymes, importent et exportent d’énormes quantités de vins, surtout de blancs, quels que soient leur qualité et leur cru.

 

2. Les Gouverneurs de la Guilde des négociants en vin d'Amsterdam posent en pied et « tiennent un livre ou des papiers, brandissent les attributs de leur fonction (la pipette servant à verser le vin tiré du tonneau), affichent un air distrait. Figés, engoncés dans leur quasi-soutane, moulés dans la cire du musée Grévin » (source : La Boîte à images, lemonde.fr).

7. Le XVIIIe siècle est marqué par la croissance des échanges maritimes. Le Port de Marseille, tout comme ceux de de Toulon, La Rochelle et Bordeaux, appartient à la série des ports de France, commandée par Louis XV à Vernet à qui il est demandé de représenter les activités spécifiques à la région. La peinture de marine fut un instrument utilisé par le pouvoir pour se mettre en scène, positionner la France comme une nation maritime, illustrer la grandeur du pays dans ses réussites et ses progrès, susciter une fierté nationale. Véritables témoins de l'époque, ces tableaux fourmillent de personnages, de détails et remplissent bien leur mission. Marseille, qui rattrape les pertes démographiques de la peste de 1720, est avec Bordeaux l'un des deux grands ports du commerce extérieur français. Les fûts sont ici les témoins de l'activité de cabotage qu'avait Marseille avec le bassin méditerranéen.

 

8. Il en est de même pour Le Port de Toulon.

10. Dans sa Vue du port de La Rochelle, Vernet n'hésite pas à mettre au premier plan des fûts alors que La Rochelle était supplantée par Bordeaux pour le commerce du vin et par Saintes pour celui des eaux-de-vie produites dans la région de Cognac (après avoir été, du XIIe au XVe siècle, le premier port pour l'exportation de vins dans les Flandres, à Bruges en particulier). En revanche, La Rochelle au XVIIIe était devenue avec Nantes et Bordeaux, un des premiers "ports négriers" de France, participant activement au commerce triangulaire, traite négrière organisée (en France, depuis la fin du XVIème siècle) autour d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques. Les navires emportaient dans leurs cales des textiles, des armes, des articles de fantaisie,... et du vin, ainsi que des eaux-de-vie !

 

12. Les ports fluviaux, comme ici Tours, ont également exercé sur le vignoble une forte attraction. Avant les chemins de fer, le développement des vignobles commerciaux avait pour préalable des ports maritimes et des rivières navigables à proximité. La batellerie ligérienne a joué un rôle déterminant dans la commercialisation du vin, et donc dans l’existence même du vignoble. A la fin du XVIIIe siècle, il s'étend le long de la Loire comme un long ruban. Lorsque Demachy peint cette Vue panoramique de Tours en 1787, la ville est en plein essor. Une grande animation règne sur le fleuve, alors navigable, et le trafic est important. Des bateaux à fond plat, des chalands, charrient des tonneaux. Les vins blancs de la vallée de la Loire sont destinés majoritairement à l’exportation via Nantes et à destination de l’Europe du Nord, tandis que les vins rouges sont envoyés vers Orléans et de là à Paris, comme c'est le cas ici (ceci est attesté par la présence de la cathédrale Saint Gatien sur la rive gauche). Le vent dominant de l'ouest permettait de remonter la Loire sans aucun halage jusqu'à Orléans. De là, ils revenaient chargés de produits liés à l'implantation d'industries de transformation le long du fleuve ; de Nantes, ils revenaient chargés de produits coloniaux (sucre, épices, café, cacao, coton, indigo,...).

13. Luis Paret, madrilène né de père français et de mère espagnole, vécut plusieurs années à Bilbao. Il y reçut du roi Charles III d’Espagne la commande de séries sur les ports cantabriques à la manière de Claude-Josph Vernet (cf. ci-dessus). La Vue d'El Arenal à Bilbao décrit avec précision cette scène animée de l’époque avec, à l'estuaire du Nervion, une premier plan mettant en scène des hommes chargeant des marchandises sur le quai, et notamment des barriques.

18. Rouen - comme Bordeaux, Nantes et Porto - est à la jonction du trafic fluvial et du trafic maritime. Au Moyen Âge, et particulièrement du Xe au XVe siècles, son port put ainsi être un acteur majeur du commerce du vin entre les pays de la Seine et les Îles Britanniques. Les marchands de Rouen y rencontraient la concurrence redoutable de Cologne qui, avec le Rhin et la mer du Nord, bénéficiait également de cette double identité de port maritime et fluvial. Les « vins de France », d’Île de France et d’Auxerre, arrivaient à Rouen sur de grands chalands fluviaux dont certains pouvaient transporter jusqu’à cent tonneaux, voire cent quatre-vingts (source :  Histoire de la vigne et du vin en France. Des origines au XIXe siècle, Roger Dion, CNRS Editions, 2010).  

 

21. Le trafic attire à Rouen des produits destinés à l'agglomération parisienne, comme les vins d'Algérie. Avant la seconde guerre mondiale,  l'Algérie y exportait près de 60% de ses exportations (66% en 1938, année de forte production en Algérie), tandis que le solde transitait par les ports méditerranées, avec à leur tête celui de Sète. En 1950, c'est seulement 30% du tonnage exporté qui se trouve dirigé sur Rouen, le commerce des vins tendant à abandonner le mode d'expéditions en fûts pour celui des navires citernes dont les ports méditerranéens, et en particulier Sète, possédaient toute une flottille.  De plus, les communications ferroviaires entre Sète et Paris étaient déjà très rapides (23 heures).  Cet ensemble d'organisation maritime et ferroviaire va leur donner après-guerre une notable avance puisqu'elle leur permettra d'acheminer les vins d'Algérie à Paris en cinq à six jours (source : René Streiff, Le Port de Rouen, L'Information Géographique, 1951). 

PARIS, UNE PLACE COMMERCIALE À LA CROISÉE DES CHEMINS

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3. La halle aux vins de Paris, qui se trouvait quai Saint-Bernard, le long de la Seine, a été, depuis le milieu du XVIIe siècle, le fief des marchands de vin de la capitale. La Halle était ouverte à tous les marchands de vins, forains compris, contre une redevance. Mieux agencée et mieux placée sur la Seine, elle remplaça le port de la Tournelle, tout proche, où jusqu'alors les marchands de vins de Paris faisaient décharger et entreposer leurs vins. Dès le début du XIXe siècle, la consommation de vin dans Paris augmenta. Pour y faire face les pouvoirs publics décidèrent en 1808 la construction d'une nouvelle halle aux vins terminée en 1845. Mais ses moyens de stockage se révélèrent insuffisants et elle ne put faire face à un acheminement facilité par le chemin de fer. Le gouvernement décida, en 1869, de faire bâtir de nouveaux entrepôts de l'autre côté de la Seine à Bercy. En 1905, le parlement décida d’obliger les gros marchands de vins de Paris à avoir pignon sur rue à l'entrepôt de Bercy et à la halle aux vins de Paris. Jusqu’au début du XXe siècle, les deux entrepôts parisiens gardèrent une importance à peu près égale. Mais la spécialisation de la Halle de Saint-Bernard en vins fins et alcool et l'agrandissement de Bercy en 1910 donnèrent la primauté à ce dernier. Les négociants de la Halle aux vins quitteront définitivement les lieux en 1964 et furent transférés aux entrepôts de Bercy.

BORDEAUX, UN PORT FLUVIAL ET UN PORT MARITIME

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A Bordeaux, l'histoire du vin, avant même d'être produit localement, commence vers le début de notre ère avec le passage des chargements d’amphores descendant au fil de l’eau depuis la Narbonnaise*. Situé à 100 km de la façade atlantique, une de ses forces est d'avoir pu et su être un port tout à la fois fluvial et maritime (comme Nantes et Porto). Pour commercialiser ses vins avant les autres, ceux du "haut pays"**, ses principaux rivaux, Bordeaux est idéalement placé entre eux et la mer. Enfin, graduellement au cours des XIIIe et XIVe siècles, la ville se dote d'un code de pratiques commerciales, la "police des vins", favorisant sa production au détriment de ses voisins. Ce système est toléré par les rois d'Angleterre, principalement parce qu'il décentralisait la perception des taxes. Le « privilège bordelais » accordé aux producteurs locaux leur a permis de vendre en priorité les vins du cru, avant l'arrivée des vins du haut-pays, bloqués jusqu'à la Toussaint ou Noël. Ce privilège était très important à une époque où le vin se conservait mal. Hugh Johnson mentionne : « Selon toute vraisemblance, ces vins étaient souvent meilleurs et plus puissants que la plupart de ceux produits autour de Bordeaux. C'est pourquoi les Bordelais les jalousaient et s'efforçaient de vendre en priorité leur propre production » (Une Histoire mondiale du vin, Hachette). Quand Bordeaux redevient française, ce privilège reste en vigueur afin de prévenir tout mouvement séditieux de ceux qui estimeraient avoir bénéficié d'une meilleure situation pendant l'occupation anglaise. Il ne sera supprimé qu'en 1776***.

 

Les Bordelais voulurent également se prémunir d’une concurrence potentielle des pays en aval. Pour empêcher l’essor du Médoc et le succès des petits ports de la Gironde, ils obtiendront en 1401 que l'interdiction soit faite de charger des vins pour l’étranger entre le quartier des Chartrons à Bordeaux et l’océan, s’ils ne transitent pas par Bordeaux. Si cette mesure a duré officiellement jusqu’à la Révolution, "quand furent levés, à partir du XVIIe siècle, et dans des conditions qui restent à éclaircir, les obstacles à la formation de ce vignoble, les plantations s’étendirent aux abords des petits ports de la rive de la Gironde (Macau, Lamarque, Pauillac, Saint-Estèphe et d'autres), et d'autant plus rapidement que le terrain permettait une culture très facile" (Roger Dion, Histoire de la vigne et du vin en France, des origines au XIXe siècle, CNRS Editions ). Il est parfois dit que le roi Louis XIV aurait accordé des privilèges à certains domaines du Médoc pour les récompenser de leur fidélité ou de leur qualité. Ainsi, le château Margaux, le château Lafite et le château Latour auraient bénéficié de lettres patentes leur permettant d'exporter leur vin directement vers l'Angleterre, la Hollande ou l'Allemagne, sans passer par Bordeaux.

Quelles que soient les époques, et si l'activité portuaire de Bordeaux n'est pas limitée au seul commerce du vin, les barriques sont sur tous les quais. Nombreux sont les peintres qui en témoignent.

3. La célébrité des Chartrons est liée à l’arrivée, fin XVIIe/début XVIIIe, de marchands de vin de Londres, Liverpool, Bristol et ensuite d’Amsterdam, d’Allemagne et du Danemark. Par manque de place, ils ne peuvent s’installer au cœur de la ville et s'établissent à sa sortie, en bordure de la Garonne. Le quai des Chartrons et ses maisons de commerce européennes deviennent vite le symbole de la prospérité des ports de la façade atlantique. C'est également à cette époque que se constituent les grands domaines. Mais si à cette époque Bordeaux connaît un essor remarquable, ce n'est pas seulement grâce à ses exportations de vin vers l’Angleterre et l'Europe du Nord, mais aussi à ses échanges transatlantiques, notamment avec les Antilles. L’enrichissement des élites urbaines et la volonté de modernisation des intendants rivalisent et se conjuguent pour faire de la capitale de la Guyenne un modèle de l’urbanisme des Lumières.

22. Le Memphis est un minéralier, transporteur de fer. A Bordeaux, ce type de bateau pouvait voisiner sur le quai avec des barriques.

 

*    La Gaule Narbonnaise s'étend de Toulouse à Antibes, et de Marseille à Vienne.

**  Le vignoble en amont de Bordeaux, sur la Garonne, prend le nom de « haut-pays ». Vins à la qualité reconnue, ils remontent en couleur les vins de Bordeaux. L'origine géographique commence à être connue. Les vins sont nommés par le nom du port qui les expédie : Bergerac, Cahors, Moissac… ou par celui de l'expéditeur : les vins chargés au port de Rabastens prennent le nom de Gaillac puisque expédiés par l'abbaye Saint-Michel de Gaillac

*** L’édit royal de 1776 de Turgot supprime tous les privilèges de Bordeaux relatifs au vin. Mal ccueilli par les parlementaires bordelais, un arrêt en 1778 revient à peu près à l’état antérieur avec cependant le droit maintenu pour les vins de Haut pays d’arriver librement à Bordeaux et d’être exportés en toute saison.

DE CAVE EN PORT AU MOYEN-ÂGE DANS LES MANUSCRITS ILLUMINÉS

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Technique picturale (au même titre que la fresque ou la peinture de chevalet), l'enluminure est reine au cours du Moyen-Age. Exécutée à la main, elle décore ou illustre un texte, généralement un manuscrit. Jusqu'au XIIe siècle les manuscrits sont copiés dans les établissements ecclésiastiques, principalement les abbayes, où ils servent à célébrer le culte et à nourrir la prière et la méditation. A partir du XIIIe, un artisanat et un marché laïcs se développent avec l'essor de l'université et des administrations et l'émergence d'un nouveau public amateur de livres.

 

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LE VIN DES ARTS : LES ARTS GRAPHIQUES, GRAVURES DES XVIIIe ET XIXe SIÈCLES

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Compagnon des Muses, le vin est à la croisée des arts, que ce soit, par exemple, la littérature, la musique, les arts décoratifs ou les arts plastiques. Dans tous les cas, le vin est un témoin irremplaçable de notre histoire sociale et culturelle. Si à ce jour, le Musée Virtuel du Vin est principalement consacré à la peinture, quelques exemples puisés dans d’autres formes artistiques nous permettent également de l’illustrer, de "le voir". Ces quelques exemples traitent du même thème que cette galerie de peinture : 1) Le Port de Bordeaux, vu devant le Château Trompette sur la Garonne et vu du quai des Farines, propose une vision du port contemporaine de La Fayette. Au premier plan, une barque permet le transport de barriques. Les embarcations d’aconage assurent le transport des marchandises entre le quai en pente douce et les bateaux à forts tonnages. Véritable évocation de l’activité du port, cette gravure illustre une scène de la vie quotidienne en 1776 ; 2) L'Abondance, Bacchus et Cérès entrant dans la capitale (Musée Carnavalet) célèbre la suppression, le 1er mai 1791, des droits payables sur les denrées entrant dans Paris sont levés. Rappelons que Cérès est la déesse de l'agriculture et des moisson ; 3) Depuis 1662, il existe une halle aux vins sur le quai Saint-Bernard. La consommation ne cessant d’augmenter dans la capitale, on décide en 1808 de concevoir une nouvelle halle, plus grande et plus moderne ; 4) après avoir fait ses preuves dans les mines et l'industrie, la machine à vapeur équipe les bateaux dès 1818, avant de se transformer en locomotive quelques années plus tard. Le premier bateau à vapeur passe devant Saumur en 1823.  Dans cette Vue de Saumur en 1836, bateau à vapeur et gabarres (dont l'une charge des barriques) voisinent. 

 

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DE VIGNE EN PORT, LES GALERIES

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