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Blog : actualités du vin, de l'art et du musée, et œuvres à (re)découvrir

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L'AUTOMNE (ou LES VENDANGES)

Francisco de Goya, 1786-1787 - Museo del Prado, Madrid

Huile sur toile, 267,5 x 190,5 cm

 

A son arrivée à Madrid, en 1774 et jusqu’en 1792, Francisco de Goya réalise des cartons de tapisserie pour les résidences royales. C’était une activité peu gratifiante, car les œuvres, conservées dans les manufactures, ne pouvaient être montrées au public. La Vendimia ou El Otoño (« Les Vendanges » ou « L’Automne ») fait partie de la cinquième série des cartons pour tapisserie destinée à la salle à manger au palais du Pardo du Prince des Asturies, c’est-à-dire de celui qui allait devenir Charles IV et de son épouse Marie Louise de Parme, au palais du Pardo. Elle est l’une des représentations de chaque saison. Ces tableaux servaient de modèle aux tisserands pour produire des tapisseries de grand luxe cousus d’or et d’argent. La thématique des saisons était en général la plus appréciée pour le rococo et la tapisserie pour décorer les salles à manger. Mais Goya y laisse une empreinte propre en convertissant les allégories en scènes bucoliques représentatives de chaque période de l’année. Les vendanges sont prises comme symbole de l’automne...





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COMME LES VIEUX CHANTENT, LES ENFANTS PIAILLENT

Jan Steen, c. 1668-1670 – Mauritshuis, La Haye

Huile sur toile, 134 x 163 cm

 

Dans Comme les vieux chantent, les enfants piaillent de Steen, l’ambiance de cette réunion de famille est festive : on mange, on fait de la musique, on boit, on fume, on rit et on crie. La femme sur la gauche porte un corsage laissant voir la naissance de ses seins. Elle est très jeune et son air malicieux témoigne de sa libération suite à la perte de sa virginité ; elle a une nouvelle approche de la vie, tout comme l’oiseau qu’elle a libéré en ouvrant sa cage. Même vide, celle-ci lui rappelle comment elle devrait se conduire (la cage à oiseau est un symbole de la captivité en amour bien connu des peintres hollandais : par exemple, quelques années plutôt, Vermeer avec La Leçon de musique interrompue). Peu lui chaut, elle tend son verre pour qu’il soit à nouveau rempli. Le vin pétille et une cruche traîne par terre. Sur la droite, le père (Steen lui-même) s’amuse à apprendre à son jeune fils à fumer la pipe. Le chant lisible sur le papier que tient la vieille femme est tiré d’un vieux proverbe flamand qui stigmatise l’exemple désastreux, sinon vicieux, que les adultes donnent aux jeunes.






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MVV Le Musée Virtuel du Vin est également présent sur Twitter. Sa version anglaise The Virtual Wine Museum est également présente sur Twitter.


LE FESTIN DES DIEUX

Jan van Biljert, c. 1635/40 - Musée Magnin, Dijon

Huile sur toile, 110 cm x 104 cm

 

Sur l’Olympe, les dieux sont rassemblés pour un banquet. À gauche se tiennent Minerve (déesse de la fureur guerrière, de la sagesse, de la stratégie et de l’intelligence), Diane (déesse de la chasse et de la lune) , Mars (dieu de la guerre) et Vénus (déesse de l’amour, de la séduction et de la beauté) accompagnés de l’Amour. Flore, la déesse du printemps, se trouve derrière eux. Apollon couronné, identifiable à sa lyre, préside au centre de la table. On reconnaît plus loin Hercule avec sa massue et Neptune avec son trident…





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